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L’histoire du prophète Ayoub (‘alayhi salam) : Entre épreuves et résilience spirituelle

As-salamou ‘alaykoum wa rahmatouLlah wa barakatouh Chers Parents,

L’histoire d’Ayoub (‘alayhi salam) est une source précieuse d’enseignements. Allah lui a tout donné : richesse, enfants, santé… puis Il lui a tout repris. Il a traversé l’épreuve du dépouillement absolu, un véritable cycle à l’image de ceux que nous observons dans la création.

Dieu nous comble de fruits et de lumière aux saisons chaudes, puis nous confronte à la disette et à l’obscurité en hiver et durant la nuit.

Ainsi fut l’épreuve d’Ayoub, une succession de pertes progressives, allant du plus éloigné au plus intime : d’abord ses biens, puis ses enfants, et enfin sa propre santé.

Ses épreuves viennent nous rappeler que rien ne nous appartient :

  • Ni nos biens, qui ont été mis à notre disposition par Dieu,
  • Ni nos enfants, qui sont un dépôt confié par Dieu,
  • Ni nos corps !

C’est cette conscience, ce détachement profond, qui permit à Ayoub (‘alayhi salam) de faire preuve d’une patience exemplaire. Comme Allah سبحانه وتعالى le dit dans le Coran :

« Et Job, quand il implora son Seigneur: «Le mal m’a touché. Mais Toi, tu es le plus miséricordieux des miséricordieux» ! Nous l’exauçâmes, enlevâmes le mal qu’il avait, lui rendîmes les siens et autant qu’eux avec eux, par miséricorde de Notre part et en tant que rappel aux adorateurs. »
(Sourate Al-Anbiyâ’ verset 83-84)

Cette patience, que l’on nomme aujourd’hui « résilience », ne reposait ni sur l’espoir d’un avenir meilleur, ni sur le soutien de ses proches — car tous l’avaient abandonné, sauf son épouse.

Non, elle prenait sa source dans sa foi absolue : la certitude que le décret divin est toujours juste, que Dieu est Celui qui donne et qui reprend.

Accepter cette réalité, c’est embrasser la loi cyclique divine.
Face aux saisons de l’existence, la foi reste ancrée, solide et inchangée…

Comme un arbre qui, sous l’orage d’été ou le givre de l’hiver, peut perdre ses feuilles et voir ses branches tomber, mais dont le tronc reste toujours solide et inébranlable.

C’est ça la foi ! Un roc, un tronc enraciné et solide !

Qui, après l’épreuve, tel Ayoub, verra ses feuilles repousser, puis éclore en fleurs avant d’offrir des fruits juteux et sucrés.

Une leçon pour notre époque

La société « d’abondance » dans laquelle nos enfants évoluent ne les encourage pas à développer cette conscience du détachement et de l’acceptation. On leur fait croire qu’ils peuvent avoir tout ce qu’ils désirent.

Leur résistance à la frustration s’effrite sous le poids du marketing, des modes et d’une pression sociale incessante. Et nous-mêmes, pris dans ce tourbillon, cédons à la tentation de toujours leur offrir plus, parfois par culpabilité.

Pire encore, un embourgeoisement de la communauté musulmane a conduit à une dangereuse confusion : on associe désormais piété et réussite matérielle. Le pèlerinage devient un luxe, les tenues modestes se transforment en tendances, et la surconsommation atteint des sommets.

Comment Ayoub aurait-il été perçu à notre époque ?

  • Certains auraient dit que Dieu le châtie sûrement.
  • D’autres l’auraient méprisé pour son apparence simple et son dénuement.

Cette épreuve a surtout permis au prophète Ayoub (‘alayhi salam) de faire un tri dans sa vie, de voir la superficialité de son entourage, de cette écorce matérielle qui est le joujou de l’égo.

Apprenons à nos enfants à traverser les joies et les peines avec une foi constante et un cœur détaché des apparences.

💛 Que Dieu nous dépouille de notre égo malade et nous habille de Sa lumière.

Wa Allahou a’lam.

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